L’équilibre intestinal est important pour le maintien de la bonne santé globale.

Troubles et pathologies de l’intestin : la prévention avant tout 

Introduction

L’équilibre intestinal est aujourd’hui une thématique essentielle dans l’accompagnement et la prévention de divers troubles. Considéré comme notre deuxième cerveau, l’intestin joue un rôle crucial dans notre équilibre émotionnel, l’assimilation des nutriments et exprime le passage du milieu extérieur au milieu intérieur. Depuis quelques décennies, l’intérêt pour l’équilibre de la flore intestinal, également connu sous le nom de microbiote, n’a cessé de croître, soulignant ainsi son importance en tant qu’organe à part entière et central pour préserver une bonne santé à long terme.

C’est quoi les MICI ?

Les MICI (Maladies inflammatoires chroniques de l’intestin)

Les maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) englobent un groupe de problèmes gastro-intestinaux caractérisés par une inflammation chronique et un déséquilibre du microbiote intestinal.

Deux formes principales de MICI sont la maladie de Crohn, qui peut affecter diverses parties du tractus gastro-intestinal, et la rectocolite hémorragique (RCH) , qui cible principalement la muqueuse du côlon. La RCH est maladie inflammatoire et ulcérative chronique, localisée à la muqueuse colique, caractérisée le plus souvent par une diarrhée hémorragique.

Les phénotypes de la maladie de Crohn

Auparavant, on considérait que la maladie de Crohn pouvait se manifester partout dans le tractus gastro-intestinal, des recherches récentes suggèrent qu’elle peut être subdivisée en trois catégories ou phénotype en fonction de son emplacement spécifique :

  • Un phénotype inflammatoire, qui évolue fréquemment après plusieurs années. Ce type de maladie de Crohn se caractérise par une inflammation continue de la muqueuse intestinale. Il peut évoluer progressivement après plusieurs années et est souvent associé à des symptômes tels que diarrhée, douleurs abdominales et perte de poids.
  • Un phénotype sténosant, Dans ce phénotype, la maladie de Crohn provoque la formation de sténoses ou de rétrécissements dans l’intestin, ce qui peut entraîner des obstructions partielles du passage des aliments. Les symptômes courants comprennent des douleurs abdominales, des crampes et des épisodes de constipation.
  • Un phénotype pénétrant ou fistulisé. Ce phénotype est caractérisé par la formation de fistules, qui sont des connexions anormales entre des parties de l’intestin ou entre l’intestin et d’autres organes. Les patients atteints de ce phénotype peuvent présenter des symptômes tels que des douleurs abdominales, des abcès, des fistules et des infections récurrentes.

Quelles sont les symptômes des MICI ?

Les symptômes communs des patients atteints de MICI incluent généralement des problèmes de selles, des crampes abdominales, ainsi que des complications telles qu’un intestin obstrué et des écoulements de mucus, de pus ou de sang.

Bien que les traitements pharmaceutiques aient progressé, de nombreux patients restent résistants aux médicaments actuels, y compris les thérapies conventionnelles. Outre les facteurs génétiques, l’hygiène diététique joue un rôle clé, en particulier dans les cas précoces de la maladie. Des modifications alimentaires pourraient contribuer à la rémission de la maladie ou aggraver les symptômes en influençant l’inflammation intestinale et le système immunitaire.

De plus, une mauvaise hygiène diététique : riche en matière carnée, sucre industrialisé, matières grasse trans ou un excès d’acides gras saturés et une alimentation pauvre en fibres et antioxydants, participent également au risque de développer d’autres conditions comorbides de l’intestin telles que l’apparition, de polypes, diverticulose, candidose ou un SIBO notamment, qui est prolifération bactérienne anormale dans la partie supérieur de l’intestin grêle.

C’est dans ce contexte qu’intervient l’apporche Micronutritionnelle pour réduire l’inflammation intestinale, prévenir les rechutes et influer positivement sur le microbiome intestinal. Un microbiote intestinal sain est caractérisé par une dominance d’espèces bénéfiques, telles que les bifidobactéries ou lactobacilles notamment. Tandis que  la dysbiose intestinale est associée à un déséquilibre de ces bactéries , souvent avec une prédominance d’entérobactéries indésirables. Parmi les entérobactéries les plus connues, on trouve Escherichia coll (E. coli), Salmonella, Shigella, Klebsiella, Enterobacter, Citrobacter, Proteus et Yersinia.

L’impact des fibres alimentaires sur la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique demeure incertain. Les régimes à faible teneur en fibres sont parfois recommandés pour les formes actives de la maladie, bien que la tolérance alimentaire varie d’un individu à l’autre. Cependant, différents types de fibres alimentaires peuvent avoir divers effets bénéfiques, notamment la régulation des problèmes de selles, la production d’acides gras à chaîne courte, la réduction de l’inflammation, la promotion de la guérison des tissus et la prévention du cancer colorectal chez les patients atteints de MICI.

C’est quoi les fodmap’s ?

Les FODMAP font partie du groupe  d’oligosaccharides non digestibles (NDO) Les fructanes et les galactanes font partie des FODMAPs (Fermentable Oligosaccharides, Disaccharides, Monosaccharides And Polyols), qui sont des types de glucides fermentescibles présents dans certains aliments. Les FODMAPs peuvent être mal absorbés par l’intestin et fermentés par les bactéries intestinales, ce qui peut entraîner des symptômes gastro-intestinaux chez certaines personnes sensibles comme des ballonnements et des douleurs abdominales et digestions difficiles. Cette problématique peut découler, en particulier, d’un manque de bactéries intestinales bénéfiques.

Dans le cadre d’un régime pauvre en FODMAPs, il est notamment recommandé de limiter la consommation de fructanes et de galactanes, car ils peuvent être mal tolérés par certaines personnes souffrant de troubles gastro-intestinaux tels que le syndrome de l’intestin irritable. Cependant, il est important de noter que les FODMAPs ne sont pas nocifs pour dans le cadre d’un écosystème digestif sain, bien au contraire, ils participent et influencent  activement à la croissances du microbiote intestinal par leur action prebiotique et ont des avantages pour la santé à plus long terme.

Le lactose et les polyols

Ils font également parti des Fodmap’s .

Le lactose comprend le : Lait, fromage blanc, fromage frais, yaourt, crème et crème glacée… de vache, chèvre ou brebis.

Les polyols comprend le mannitol et sorbitol que l’on retrouve notamment dans les :

Édulcorants, boisson « light », chewing-gum sans sucre, bonbon, pomme, poire, fruits à noyaux (arbicot, pêche, cerises…), champignon divers,

Quel régime pour les fodmap’s ?

Le régime sans FODMAP’s est un processus en trois étapes pour gérer les symptômes liés à l’intolérance aux FODMAP’s :

RESTRICTION ALIMENTAIRE

La première étape consiste à restreindre les aliments riches en FODMAP’s de l’alimentation. Cependant, il est essentiel de noter que cette restriction ne doit pas se faire sans avis médical car elle peut entraîner des déséquilibres nutritionnels et des carences si elle est mal exécutée. Il est recommandé de ne pas suivre ce régime strictement pendant plus de six semaines.

 REINTRODUCTION PROGRESSIVE

Une fois la période de restriction terminée, la deuxième étape consiste à réintroduire progressivement les aliments un par un, en commençant par de petites quantités. Cela permet d’évaluer la tolérance digestive à chaque aliment spécifique. Il est important de noter les quantités et les fréquences de consommation pour déterminer les seuils individuels de tolérance.

RETOUR À UNE ALIMENTATION ÉQUILIBRÉE

 La troisième étape consiste à revenir à une alimentation équilibrée en tenant compte des aliments qui ne provoquent pas de symptômes. Il est crucial de comprendre que chaque individu peut avoir une tolérance différente aux FODMAP’s, et il est donc nécessaire de trouver un équilibre personnel en évitant les aliments qui déclenchent des symptômes tout en maintenant une alimentation saine et variée. Il est également important de prendre en compte l’effet cumulatif des FODMAP’s, c’est-à-dire la quantité totale de FODMAP’s consommée sur une période donnée.

En suivant ces trois étapes, il est possible de gérer les symptômes liés à l’intolérance aux FODMAP’s tout en maintenant une alimentation équilibrée et nutritive. Il est fortement recommandé de consulter auprès d’un conseiller en micronutrition, pour obtenir des conseils personnalisés et assurer une exécution appropriée du régime sans FODMAP’s.

L’image montre des fruits et légumes sources de fibres

L’intérêt des fibres dans l’équilibre microbiotique

L’importance des aliments prébiotiques pour la santé intestinale

Il est de plus en plus évident que les bactéries présentes dans la couche de mucus du côlon ont un impact significatif sur le maintien de l’équilibre cellulaire de l’organisme et sur le déclenchement de processus inflammatoires. Ces effets résultent de l’interaction directe avec les cellules de l’hôte ou de la production de métabolites bactériens. En plus de leur rôle dans la régulation de l’inflammation, il existe des preuves que la déséquilibre du microbiote intestinal est lié au développement du cancer colorectal chez les patients atteints de maladies inflammatoires de l’intestin.

À mesure que la compréhension de l’importance du microbiote intestinal pour la santé s’accroît, l’intérêt pour la modulation de sa composition et de ses fonctions métaboliques augmente également. Plusieurs approches impliquant les microbes ont été proposées, notamment la transplantation fécale, les antibiotiques, les probiotiques et les prébiotiques.

Les prébiotiques sont une approche prometteuse pour agir sur le microbiote intestinal. À l’origine, ils étaient décrits comme des composés alimentaires non digestibles qui stimulent spécifiquement la croissance et l’activité des bactéries bénéfiques présentes dans le tractus gastro-intestinal. Cependant, certains argumentent désormais que cette définition doit être élargie, mettant en avant l’importance des interactions entre l’alimentation, le microbiote et l’hôte, sans nécessairement exiger une sélection précise de bactéries spécifiques. En d’autres termes, les prébiotiques peuvent avoir un impact bénéfique sur l’ensemble du microbiote, pas seulement sur des bactéries spécifiques.

Même avec une définition élargie, la plupart des substances classées comme prébiotiques entrent également dans la catégorie plus générale de fibres alimentaires, y compris des oligosaccharides non digestibles. Par exemple, les fructanes, tels que les fructo-oligosaccharides et l’inuline issus des racines de chicorée, ont été utilisés comme compléments prébiotiques recommandés pour les patients atteints de syndrome de l’intestin irritable.

Les différentes substances ayant des effets prébiotiques

Action prébiotique des polyphénols, amidons résistants et bêta-glucanes

Les polyphénols et l’amidon résistant peuvent avoir des effets prébiotiques, mais ils fonctionnent différemment des fibres alimentaires traditionnelles.

Les  Polyphénols

Les polyphénols, présents dans de nombreux aliments d’origine végétale comme les fruits, certains légumes, le thé et le vin rouge, ne sont pas des fibres à proprement parler, mais ils peuvent influencer positivement la composition du microbiote intestinal. Certains polyphénols agissent comme des prébiotiques en favorisant la croissance de bactéries bénéfiques, tout en inhibant la croissance de certaines bactéries nuisibles.

Les amidons résistants

L’amidon résistant, présent dans des aliments comme les pommes de terre ou patates douce et riz bazmati refroidies, les bananes vertes et les légumineuses, est plus proche des fibres alimentaires en termes d’action prébiotique. Il atteint le côlon, où il est fermenté par les bactéries bénéfiques, favorisant ainsi la croissance de ces bactéries. Par conséquent, l’amidon résistant peut être considéré comme ayant une action prébiotique.

Les bêta-glucanes

Les bêta-glucanes sont principalement trouvés dans les parois cellulaires des champignons tel que le shitake, des céréales, en particulier dans l’avoine et l’orge, ainsi que dans d’autres sources alimentaires. Ils sont classés comme des fibres alimentaires solubles et sont connus pour avoir des effets bénéfiques sur la santé, notamment en aidant à réduire le cholestérol sanguin, à réguler la glycémie et à soutenir la santé digestive et soutenir l’immunité. Les bêta-glucanes sont également considérés comme des prébiotiques, car ils peuvent favoriser la croissance de bactéries bénéfiques dans le microbiote intestinal.

Les fructanes et galactanes

Les fructanes sont un type de fibre,  ils sont des chaînes de fructose et se trouvent couramment dans des légumes telles l’Ail, l’oignon, l’échalote, l’artichaut, poireaux, orge, seigle, blé, chicorrée, betterave, abricot, pêche, prune..

Les galactanes, se trouve notamment dans l’Artichaut, les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots rouges… ), noix de cajou, pistache. Les bienfaits des Prebiotiques

Les acides gras à chaîne courte ?

C’est quoi les AGCC ?

Les acides gras à chaîne courte (AGCC) sont produits dans le côlon par la fermentation bactérienne des fibres alimentaires, de l’amidon résistant et d’autres composés non digestibles aux actions prébiotiques. Les trois principaux AGCC produits dans le côlon sont l’acétate, le propionate et le butyrate.

L’Acétate

Il s’agit de l’AGCC le plus abondant produit dans le côlon. Il est absorbé dans la circulation sanguine et peut être utilisé comme source d’énergie dans le corps et ont des actions diverses, anti-inflammatoires notamment.

Le Propionate

Le propionate est également absorbé dans le circulation sanguine, mais il est principalement utilisé pour la gluconéogenèse, un processus de production de glucose.

Le Butyrate

Le butyrate est l’AGCC le plus bénéfique pour la santé intestinale. Il est utilisé comme source d’énergie par les cellules de la muqueuse intestinale et peut favoriser la régénération des cellules de la paroi intestinale. Le butyrate est également impliqué dans la modulation de la réponse immunitaire et la réduction de l’inflammation.

En résumé, Les principales fonctions des AGCC dans l’organisme sont les suivantes :

Source d’énergie

Les AGCC peuvent être absorbés par l’intestin et servir de source d’énergie pour les cellules de la muqueuse intestinale, en particulier l’acide butyrique.

Régulation de l’inflammation

L’acide butyrique, en particulier, est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires. Il peut contribuer à réduire l’inflammation dans le côlon et soutenir la santé intestinale.

Alimentation des cellules du côlon

Les cellules de la muqueuse du côlon utilisent l’acide butyrique comme source d’énergie prédominante, favorisant ainsi leur croissance et leur régénération.

Soutien du microbiote intestinal

Les AGCC sont essentiels pour le maintien d’un microbiote intestinal sain. Ils favorisent la croissance des bactéries bénéfiques dans le côlon, contribuant ainsi à un équilibre microbiotique optimal.

Absorption des minéraux

Les AGCC peuvent favoriser l’absorption de certains minéraux, tels que le calcium et le magnésium, dans le côlon.

Réduction de l’inflammation chronique de bas grade

Les AGCC peuvent également avoir des effets positifs sur la santé globale en réduisant l’inflammation chronique de bas grade , ce qui peut avoir un impact sur diverses conditions de santé, notamment les maladies inflammatoires.

Les AGCC jouent un rôle essentiel dans le maintien de la santé du côlon et de tout le corps. Ils sont bénéfiques pour la régulation du transit intestinal, la prévention de l’inflammation intestinale, le soutien de la muqueuse intestinale et la modulation du système immunitaire. Une alimentation riche en fibres alimentaires, qui peut être fermentée pour produire des AGCC, est donc importante pour la santé digestive.

Le gluten de blé et déséquilibre de l’intestin, un problème de santé publique.

Autres troubles de l’intestin

La colopathie fonctionnelle (Syndrome de l’Intestin Irritable)

La colopathie fonctionelle également connue sous le nom de syndrome de l’intestin irritable, est une autre affection gastro-intestinale qui diffère des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique.

Le SII est un trouble fonctionnel du tube digestif qui se caractérise par des douleurs ou des inconforts abdominaux, des ballonnements et des changements dans les habitudes intestinales, tels que la diarrhée, la constipation ou une alternance des deux. Contrairement aux MICI, le SII n’est pas lié à une inflammation ou à des lésions visibles dans l’intestin, et il ne provoque pas de dommages structurels.

Quels sont les causes ? 

Les causes exactes du SII ne sont pas complètement comprises, mais il est probablement dû à une combinaison de facteurs, notamment le stress psycho-émotionnel, la sensibilité du tube digestif et des anomalies de la motilité intestinale. Le SII est généralement diagnostiqué par l’exclusion d’autres conditions médicales, et il est géré en traitant les symptômes individuels de façon direct.

En résumé, la colopathie fonctionnelle (SII) est une affection gastro-intestinale distincte des MICI, caractérisée par des symptômes gastro-intestinaux fonctionnels et des habitudes intestinales perturbées, et peuvent aboutir à une  inflammation de la muqueuse intestinale.

La maladie cœliaque

La maladie cœliaque est une maladie distincte des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI). La maladie cœliaque est une maladie auto-immune déclenchée par la consommation de gluten, une protéine présente dans le blé, l’orge et le seigle. Lorsqu’une personne atteinte de la maladie cœliaque consomme du gluten, son système immunitaire réagit en endommageant la muqueuse de l’intestin grêle.

Réaction au gluten et dommages intestinaux

Le gluten issu des cultures de blé moderne hybride ont un effet délétère sur les enterocytes de l’intestin grêle. Il provoque un phénomène bien connu qui se nomme hyperperméabilité intestinale. Les troubles liés à ce trouble perturbent l’équilibre de l’écosystème de l’intestin, affaiblissent l’immunité, détériorent les muqueuses du grêle et augmentent notamment le risque auto-intoxication répétées du à des toxines et toxiques traversant la barrière intestinale.

Favoriser, par exemple, la consommation de céréales anciennes, telles que le petit épeautre, le sarrasin ou le millet limite l’exposition au gluten de blé.

La santé mentale et l’équilibre intestinale

AXE INTESTIN – CERVEAU, UNE COMMUNICATION BIDIRECTIONNELLE

L’axe intestin-cerveau, caractérisé par une communication bidirectionnelle entre le système nerveux entérique (SNE) et le système nerveux central (SNC), met en lumière l’influence significative de l’intestin sur la santé globale. Doté de plus de 200 millions de neurones et d’un vaste répertoire de neuromédiateurs, le système nerveux entérique constitue une entité à part entière. Le dialogue constant entre le SNC et le SNE, orchestré par le microbiote intestinal, revêt une importance cruciale. Des études émergentes suggèrent que le microbiote joue un rôle majeur dans divers troubles  neuro-psychiatriques, notamment l’anxiété, la dépression, les troubles de l’attention, les troubles bipolaires, la schizophrénie et l’autisme. Mais aussi la fatigue chronique, la fibromyalgie…

De plus, son impact s’étend aux maladies neurodégénératives, influençant l’inflammation cérébrale dans la maladie d’Alzheimer et présentant des corrélations avec la gravité des symptômes parkinsoniens. La relation inverse, axe cerveau-intestin, souligne comment le stress et la dépression peuvent altérer la perméabilité intestinale et la composition du microbiote, perturbant ainsi l’équilibre. Ces découvertes suggèrent que la prise de probiotiques pourrait contribuer à réguler l’anxiété, l’humeur, la douleur et la cognition en maintenant un microbiote équilibré, soulignant ainsi l’importance cruciale de l’intestin dans la santé mentale et physique.

Comment améliorer de façon holistique sa santé intestinale ?

L’intérêt du coaching santé

Le coaching de santé émerge comme un pilier essentiel dans la recherche globale d’équilibre et de bien-être, en abordant trois axes fondamentaux de prévention. En se focalisant sur la santé émotionnelle, physique et posturale, ainsi que la santé cellulaire, cet accompagnement s’inscrit dans une approche holistique.

L’approche micronutrition complètent cette démarche en analysant de manière précise les besoins nutritionnels individuels.
En parallèle, avec la méthode Pilates, l’accent est mis sur le renforcement physique et la posture. Concernant l’équilibre psycho-émotionnelle, différentes techniques thérapeutiques telles que la PNL, l’hypnose ericksonnienne et l’Eft, permettent d’explorer des solutions dans le cadre de la thérapie brève. Dans cette perspective intégrative, cet article sur les pathologies intestinales souligne avec pertinence l’impact du coaching de santé sur l’équilibre de la sphère intestinale, formant ainsi un maillon crucial dans la quête d’une santé optimale.

Conclusion

Les MICI, telles que la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, présentent des défis complexes liés à une inflammation chronique du système digestif, distincte de la maladie cœliaque centrée sur la réaction au gluten. La compréhension précise de tous ces troubles est essentielle, car les approches de traitement et de gestion varient. C’est ici que l’intervention du coaching de santé trouve sa place significative.

En prenant en compte les trois axes majeurs de prévention – santé émotionnelle, physique et posturale, ainsi que la santé cellulaire – le coaching de santé adopte une approche holistique. L’analyse micronutritionnelle et les pratiques telles que le Pilates renforcent cette démarche, tandis que les techniques thérapeutiques de la PNL, de l’hypnose ericksonnienne et de l’Eft contribuent à l’équilibre psycho-émotionnel. Cet article sur les pathologies intestinales souligne ainsi l’importance du coaching de santé comme un maillon crucial dans la préservation de l’écosystème intestinal, offrant une perspective complémentaire pour la prise en charge précoce du syndrome de l’intestin irritable et d’autres troubles, afin de préserver la santé du microbiome.

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